
La présence du groupe russe ravive de douloureux souvenirs dans certaines villes du Mali, où, comme à l’époque de l’occupation jihadiste, la population vit dans le silence et la peur. Jeune Afrique a recueilli de nombreux témoignages à Léré, Ménaka ou Sévaré.
À Ménaka, dans le centre du Mali, en 2021. © Albert Facelly / Divergence
Publié le 11 avril 2025 Lecture : 4 minutes.
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« Ils sont là, ils commandent, on se tait. » Au téléphone, soudain, Hamidou* baisse la voix : « Ici, on ne prononce pas leur nom à voix haute, on évite même d’en parler. »
Cet habitant de Léré, dans le nord du Mali, a vu défiler dans sa ville toutes sortes de forces armées : soldats maliens, militaires français, Casques bleus des Nations unies, combattants indépendantistes, jihadistes…
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