Une dizaine de pays africains réunie à Cotonou pour promouvoir de l’agro-écologie
Présente à cette rencontre, Françoise Assogba Comlan, la représentante du ministère en charge de l’agriculture, a salué l’initiative de ce cours qui vise à outiller les participants à l’échelle régionale. « Nous encourageons les initiatives de Jinukun et des autres organisations qui font des efforts pour faire adopter les acquis de l’agro-écologie au Bénin », a-t-elle indiqué.
(Bénin Révélé Mag) – Plus d’une dizaine de pays francophones d’Afrique sont en réunion à Cotonou depuis le 26 mars 2018 et ce, jusqu’au 06 avril 2018, autour de la problématique des défis de l’agro-écologie face au système de production agricole dans le monde et en Afrique. Cette rencontre régionale qu’a initiée le réseau béninois Jinukun, propose à ces participants, plusieurs modules qui seront développés par des experts issus de divers continents.
Présente à cette rencontre, Françoise Assogba Comlan, la représentante du ministère en charge de l’agriculture, a salué l’initiative de ce cours qui vise à outiller les participants à l’échelle régionale. « Nous encourageons les initiatives de Jinukun et des autres organisations qui font des efforts pour faire adopter les acquis de l’agro-écologie au Bénin », a-t-elle indiqué.
Pour le Professeur Karim Dramane, qui modère ce cours régional, les effets néfastes des produits chimiques en agriculture devraient tout naturellement conduire les agriculteurs des temps modernes à se familiariser avec la nature. En réalité, fait-il remarquer, « dans un contexte où les étalages des commerçants sont jonchés de riz et de spaghettis en plastique, nous avons le devoir de promouvoir la pratique de l’agro écologie afin de redonner à l’agriculture ses lettres de noblesses ».
Le président du réseau Jinukun René Sègbénou, qui mène des actions pour l’agro-écologie au Bénin, estime à cet effet que grâce à l’agro-écologie, la planète entière peut être nourrie. Il déplore le fait que les partisans de la lutte pour cette pratique agricole ne soient pas toujours écoutés.
En tout cas, c’est le but que les participants ambitionnent d’atteindre à l’issue de ce cours régional qui se déroule à Cotonou. Ils se sont ainsi donné pour objectif, de réfléchir ensemble sur les modes par lesquels l’agriculture, tirant ses ressources de la nature et de l’environnement, peut aider le monde.