(Bénin Révélé Mag) – « Nous savons que le coût des soins est parfois exorbitant pour les familles béninoises et c’est pour cela que le gouvernement a pris la décision de financer la prise en charge de ces soins palliatifs au profit de tous nos concitoyens atteints de maladies pour lesquelles la guérison est difficile », indique ainsi, le ministre Oswald Homéky à l’issue du conseil des ministres, en sa séance du 12 septembre 2018.
Oswald Homéky présentait ainsi les avantages de l’institution du Programme national de soins palliatifs décidée par le gouvernement. « Il est de la responsabilité de l’Etat de veiller sur l’ensemble de ces citoyens, notamment sur les plus vulnérables. Nous savons tous que certains de nos concitoyens atteints de certaines maladies souffrent en phase terminale et les soins palliatifs sont destinés à soulager leur douleur et surtout à améliorer leurs conditions de vie, ce qui participe également à soulager la détresse de leurs proches et familles ».
C’est en effet, un véritable soulagement que le gouvernement apporte aux patients atteints d’une maladie potentiellement mortelle et à leurs familles. L’institution de ce programme national de soins palliatifs vise à soulager ces patients et les aider à surmonter l’épreuve de la maladie.
Ainsi, contre une symbolique somme de 1000 F.Cfa par mois, les Béninois atteints de maladies dont la guérison est difficile peuvent bénéficier de soins palliatifs entièrement pris en charge par l’Etat.
Selon le communiqué du conseil des ministres, « les soins palliatifs cherchent à améliorer la qualité de vie des patients et de leurs familles face aux conséquences d’une maladie potentiellement mortelle. Cela, à travers la prévention et le soulagement de la souffrance, identifiée précocement et évaluée avec précision, et par le traitement de la douleur et des autres problèmes physiques, psychologiques et spirituels qui lui sont liés ».
Il faut préciser que les soins palliatifs et l’accompagnement subséquent s’adressent au malade en tant que personne humaine, à sa famille et à ses proches, aussi bien à domicile qu’en résidence hospitalière. Le besoin de soins palliatifs est de plus en plus manifeste dans notre pays. Mais l’état des lieux révèle que les initiatives et le dispositif existants en la matière sont parcellaires et peu efficaces.