Quelle est l’armée africaine la plus puissante ?
Le site américain Global Firepower dresse un classement de la « puissance » des armées au niveau mondial. Comment se classent les forces militaires africaines au sein de ce « palmarès » ? Décryptage en infographie.
Des soldats algériens, lors du 60e anniversaire de l’indépendance du pays, le 5 juillet 2022. © Photo by APP/NurPhoto
Publié le 15 janvier 2025 Lecture : 1 minute.
Si vis pacem, para bellum (« Si tu veux la paix, prépare la guerre »). Cette célèbre maxime attribuée au romain Végèce, plusieurs pays du continent semblent en avoir fait un leitmotiv. C’est ce qu’indiquent les données du Global Firepower (GFP) qui, chaque année depuis 2006, dresse un classement mondial de la puissance des armées nationales, et dont nous reprenons ci-dessous en infographie le « palmarès » des armées africaines.
En tête, l’Égypte conserve la première place depuis plusieurs années, suivie de près par l’Algérie. Viennent ensuite le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Éthiopie. Dans le « top 10 » africain, on trouve également les armées du Maroc, de la RDC ou encore de l’Angola.
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Pour établir ce classement, qui porte sur 145 armées dans le monde, dont 38 africaines, l’organisme américain a constitué un indice – le PowerIndex – constitué de l’agrégation de 60 facteurs. Plus l’indice est faible, plus l’armée concernée présenterait une force de frappe importante. Parmi les sources de GFP, l’organisme indique s’appuyer sur les informations de la CIA, ainsi que sur plusieurs sites et organismes américains spécialisés dans les ventes et achats de matériels militaires.
Aperçu des grandes tendances
Bien qu’instructif, ce PowerIndex est à prendre avec précaution. La méthodologie, et surtout la transparence des données utilisées par Globalfire Power Index, sont discutables. Elles n’en permettent pas moins de donner, chaque année, un aperçu des grandes tendances des forces militaires sur le continent. Ce classement pourrait d’ailleurs être amené à changer de visage dans les années qui viennent, au gré des commandes passées par certains pays. À l’instar du Maroc, qui s’oriente vers le rachat de 30 avions de combat Mirages 2000-9E aux Émirats arabes unis et se fournit en drones auprès de la Turquie.
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Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com