Séverin Quenum effectue une visite protocolaire chez Adrien Houngbédji
Séverin Quenum se dit heureux parce que le président de l’Assemblée nationale l’a rassuré de sa disponibilité et de sa bienveillance à l’accompagner dans sa mission.
(Bénin Révélé Mag) – Me Séverin Quenum, ministre de la Justice et de la Législation, a été reçu le 05 juillet 2018 en audience, par Me Adrien Houngbédji, président de l’Assemblée nationale, au palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
Séverin Quenum se dit heureux parce que le président de l’Assemblée nationale l’a rassuré de sa disponibilité et de sa bienveillance à l’accompagner dans sa mission. « C’est une visite protocolaire, mais assez instructive, parce que j’en sors heureux et rassuré », a-t-il déclaré à sa sortie d’audience. Il a tenu à féliciter la septième législature qui est selon lui, l’une des plus studieuse de l’Afrique au Sud du Sahara, en termes de productions et de qualité des lois qui y sont votées.
Pour le ministre la Justice et de la Législation, « aujourd’hui, ce sont de grands chantiers qui s’ouvrent au Parlement avec les réformes en cours du Code électoral et la Charte des partis politiques, qui commandent une révision constitutionnelle préalable ». Le garde des sceaux estime qu’il est de bon ton qu’à l’ouverture de ces chantiers, il aille saluer le président de l’Assemblée nationale et pour s’assurer de la convergence de vue entre le gouvernement et le Parlement.
Me Séverin Quenum constate que « notre pays semble être un pays difficile, lorsqu’il s’agit de la question de la réforme et de la révision constitutionnelle, qui est tenue comme étant une question sensible ». Selon lui, il est temps que la population se guérisse de ses peurs, de ses suspicions quoique légitimes pour aller de l’avant, et entreprendre courageusement les réformes qui permettent l’avènement d’un Etat de droit, démocratique et moderne.
Le ministre dit avoir noté avec satisfaction que Me Adrien Houngbédji partage la vision du chef de l’Etat et du gouvernement, pour ce qui concerne les grandes réformes qui vont permettre de moderniser l’Etat et de consolider la démocratie. Il indique que « cette vision commune se construit aussi bien au gouvernement qu’à l’Assemblée nationale. J’ai pu apprécier n’étant même pas encore au gouvernement, l’excellente qualité des relations qu’il y a aujourd’hui entre l’Assemblée nationale et le gouvernement, pour ce qui est de la conduite de ces réformes ».