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Burkina, Mali, Niger… Quand les jihadistes font la guerre aux écoles

Politique

Près de 9 000 établissements fermés, 1,7 million d’enfants déscolarisés… En quatre ans, le nombre d’écoles contraintes de fermer leurs portes a plus que quadruplé. Décryptage en infographies.

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Mis à jour le 17 mars 2023 à 16:15

© Montage JA : OLYMPIA DE MAISMONT/AFP © Montage JA : OLYMPIA DE MAISMONT/AFP

La première menace peut prendre la forme d’un simple graffiti, signé par un groupe jihadiste, découvert un matin sur les murs de l’école du village. « Après cet avertissement, l’enseignant qui continue d’exercer sera tué. » Quelques mots qui vont répandre la peur à des kilomètres à la ronde. Le professeur qui osera braver l’interdit ne quittera pas des yeux la fenêtre de la classe, redoutant l’arrivée d’hommes armés juchés sur des motos. Les élèves que la menace n’aura pas fait fuir seront incapables de se concentrer.

À Lire Au Burkina Faso, des populations de l’Est accusent l’État de les abandonner

Le risque est réel. Entre 2020 et 2021, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, près de 1 000 écoles ont été la cible d’attaques. Bâtiments incendiés, enseignants violentés, enlevés ou exécutés – huit enseignants ont été tués au Burkina Faso depuis septembre 2022. Le constat, que dresse Jeune Afrique en cartes et infographies, est éloquent.

Cercle vicieux

Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com

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