Secteur de l’eau : la politique du gouvernement porte déjà ses fruits avec en perspective 315 milliards de F.Cfa à investir en milieu rural jusqu’en 2021
Au cours de cette émission d’un peu plus d’une heure riche en images et pictogrammes, le ministre Adambi a démontré en quoi le défi de l’accès à l’eau potable pour tous les Béninois d’ici à 2021 est un engagement et un cheval de bataille pour le Président Talon et son équipe.

(Bénin Révélé Mag) – Du passage de Samou Séïbou Adambi, ministre en charge de l’Eau et des Mines au numéro de l’émission « Bénin en Chantier » consacré à l’eau et aux mines, en guise de bilan des 24 mois de gestion du gouvernement du nouveau départ, on convient avec le ministre, qu’il n’y a pas meilleur acte social pour un gouvernement que de donner de l’eau potable aux populations.
Au cours de cette émission d’un peu plus d’une heure riche en images et pictogrammes, le ministre Adambi a démontré en quoi le défi de l’accès à l’eau potable pour tous les Béninois d’ici à 2021 est un engagement et un cheval de bataille pour le Président Talon et son équipe.
En effet, le gouvernement de la rupture a pris la pleine mesure du fait qu’investir dans la fourniture de l’eau potable aux populations quelle que soit leur position géographique est un acte de portée sociale. Les différents projets en cours, les investissements colossaux et le souci de faire dans du durable amènent à penser que c’est un chantier pharaonique qu’engage le Président Talon.
C’est que le secteur de l’eau et des mines apparaît comme l’un des plus sensibles de la vie nationale. Et le Président Talon en prenant l’engagement de favoriser l’accès à l’eau potable à tous les Béninois où qu’ils se trouvent sur le territoire national s’est donné les moyens de relever ce défi.
Pour le milieu urbain par exemple, sur un besoin de 442 milliards de francs CFA, les 60% ont été déjà mobilisés. Entre 2018-2019, 55 milliards FCFA investis pour apporter de l’eau à 1.060.000 personnes en milieu rural d’ici mars 2019. Ces financements viennent des Pays-Bas, de la Banque Mondiale avec le Peprau, Eximbank Inde et BID-Uemoa et une participation du budget national à hauteur de 23 milliards de F.Cfa.
Les investissements sont estimés, avec l’Agence de l’eau, en milieu rural à 315 milliards de F.Cfa jusqu’en 2021 répartis ainsi : 40 milliards 500 millions de F.Cfa pour l’Alibori ; 29 milliards 365 millions de F.Cfa pour l’Atacora ; 42 milliards 950 millions de F.Cfa pour le Borgou ; 20 milliards 687 millions de F.Cfa pour la Donga ; 18 milliards 50 millions de F.Cfa pour les Collines ; 24 milliards 104 millions de F.Cfa pour le Zou ; 19 milliards 877 millions de F.Cfa pour le Plateau ; 34 milliards 238 millions de F.Cfa pour le Couffo ; 21 milliards 304 millions de F.Cfa pour le Mono ; 21 milliards 50 millions de F.Cfa pour l’Ouémé ; 42 milliards 574 millions de F.Cfa pour l’Atlantique.
On dénombre également 166 adductions d’eau villageoise sur l’ensemble du territoire national. Les maires ont déjà identifié les lieux d’implantation car le travail se fait de concert avec les Communes que l’Etat les accompagne. Grâce au projet BID/Uemoa, il est prévu 120 forages à motricité humaine, 25 mini AEV au niveau des villages et 10 AEV multi-villages qui serviront de château d’eau pour la répartition.
Pour financer ces projets, selon le ministre Adambi, le secteur privé y prend part à 70% contre 30% pour l’Etat, en milieu urbain. 66% des 800 milliards de F.Cfa nécessaires sont déjà mobilisés. Le reste est en cours. Beaucoup de partenaires se sont annoncés. Des banques aussi sont sur la liste à la suite de la dernière visite du Chef de l’Etat à Paris. L’année 2018 sera aussi consacrée au bouclage du financement. Ainsi, 55 à 100 milliards de francs CFA à mobiliser avec les banques au plus tard fin 2018.
On peut dire que 2018 est véritablement une année charnière, l’année des grands chantiers notamment dans le secteur de l’eau. Les travaux sont en cours et au 31 décembre 2018, les réalisations seront là.