Le 1er septembre, tandis que les détenus de la plus grande prison du pays se soulevaient, Kinshasa se retrouvait sous le feu des projecteurs. Embarrassées, les autorités ont promis une enquête sur ces événements, qui ont fait officiellement 131 morts, et de mettre un terme à la surpopulation carcérale. Sans beaucoup de résultats pour l’instant.
Publié le 28 novembre 2024 Lecture : 10 minutes.
Au milieu de la misère, une prison. Au cœur de la prison, la misère. Les détenus de Makala, centre pénitentiaire coincé dans un quartier populaire de Kinshasa, sont pris en étau, écrasés par la surpopulation carcérale et les conditions de détention déplorables. « Makala, c’est un autre monde », résume Marcel, un ancien détenu de 40 ans récemment libéré. Son nom, comme tous ceux qui ont accepté de
la suite après cette publicité
Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com