[Bénin Révélé Mag] – Le Conseil des ministres réuni le 25 septembre 2019 a validé la mise en place d’un Programme spécial de Pré-insertion professionnelle dans l’enseignement. Ce programme concerne les aspirants au métier d’enseignant.
On se souvient que le gouvernement a constitué une base de données des aspirants au métier d’enseignant dans les sous-secteurs des enseignements maternel, primaire et secondaire général. Cette disposition vise à mettre fin à la précarité des vacataires, et de combler le déficit en personnel enseignant.
La gestion des intéressés au titre de l’année scolaire 2019-2020 est confiée à l’Agence nationale pour l’Emploi, à travers le Programme spécial de pré-insertion professionnelle. Ce programme permettra aux 15 875 aspirants retenus dans la base de données de bénéficier d’un contrat de travail d’une durée de 9 mois. Cette mesure représente un effort financier de plus de 16 milliards de F. Cfa.
Il y a lieu de se féliciter de l’avènement de ce programme qui résulte de la volonté du gouvernement Talon de trouver une solution durable et valorisante. C’est une solution idoine et qui vient sauver l’école béninoise de certaines tares dénoncées depuis longtemps (le maintien des intéressés dans la précarité ;l’absence d’un profil clairement défini ;le défaut de prise en charge sociale ;le manque de suivi des prestations ; les retards dans le paiement des heures de vacation exécutées et les rançonnements).
Ce programme est une étape dans une série de mesures déjà prises par le régime Talon ces dernières qui ont consisté entre autres en l’amélioration de la gestion de la paie de cette catégorie d’enseignants via la bancarisation, afin de mettre fin aux tracasseries qu’ils subissaient.
A travers ce programme, le Président Talon œuvre à la promotion d’emplois décents et à l’amélioration de la qualité de l’enseignement au Bénin. Ces enseignants n’auront plus un salaire à géométrie variable et tributaires du bon vouloir de certains responsables d’établissements. Le mécanisme de leur « recrutement » rassure de la qualité de ces ressources humaines en même temps qu’il aide à combler le déficit en personnel enseignant.
Cette mesure valorise et rend la dignité à cette catégorie de personnes et constitue une grosse bouffée d’oxygène. C’est un gros poids qui vient d’être enlevé de la balance de la demande sociale, car plus de 15 000 Béninois sortent ainsi du sous-emploi ou chômage. Cela est un geste de haute portée sociale qui découle de la solidarité nationale et surtout des fruits de la gestion du Président Talon d’autant que ce sont plus de 16 milliards de F. Cfa que coûte ce programme supporté par le budget national.
Par Laurent Adjovi