[Bénin Révélé Mag] – Le gouvernement met tout en œuvre pour une bonne rentrée scolaire. C’est dans cette logique, que le Conseil des ministres a pris acte en sa séance de ce mercredi 04 Septembre 2019, du compte rendu de l’évaluation diagnostique organisée le 24 août 2019, au profit des enseignants reversés en agents contractuels de l’Etat pour compter de 2008.
Il en ressort que l’évaluation s’est globalement bien déroulée sur toute l’étendue du territoire national, avec une participation de plus de 75%. La session spéciale prévue à l’intention des absents pour raisons valables se tiendra le 07 septembre 2019.
Le Conseil, après examen, a accédé à la demande des six Centrales et Confédérations syndicales ainsi que les représentants des Conseils sectoriels du Dialogue social des deux ministères concernés, qui ont compris et soutenu le processus, tendant à permettre à tous les absents du 24 août, quelles que soient les raisons, d’aller composer.
Ainsi, tous les enseignants absents à la première évaluation sont invités à prendre part à la session spéciale du 07 septembre 2019. Ceux qui choisiraient délibérément de ne pas y prendre part, n’auraient plus aucune excuse et ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes pour d’éventuelles déconvenues.
Une fois encore, on ne peut que saluer la bonne tenue de cette évaluation, signe que le dialogue et l’implication des acteurs sociaux ont payé. Il faut reconnaître le dialogue intelligent entre le pouvoir et les six centrales syndicales qui obtiennent satisfaction sans se radicaliser.
Il est ainsi expérimenté avec le dossier de l’évaluation diagnostique, une nouvelle forme de dialogue entre le pouvoir et les partenaires. Ce qui donne des résultats positifs. Le gouvernement fait alors montre de bonne foi jusqu’au bout. Preuve qu’il n’y a pas d’arrière-pensée derrière cette opération d’évaluation diagnostique.
Cela ne peut nullement être considéré comme un aveu de faiblesse ou une quelconque reculade mais un acte de responsabilité et surtout de concession dans un dialogue fructueux. Cette indulgence du gouvernement doit être saisie par les enseignants boycotteurs dans l’intérêt général.
Par Laurent Adjovi