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Les avantages de l’innovation du code de l’artisanat de l’Uemoa pour le Bénin

L’avènement du code de l’artisanat de l’Uemoa favorise l’amélioration du code béninois de l’artisanat qui avait été axé sur 11 branches d’activités, 42 corps de métiers et 210 métiers.

Atelier de vulgarisation du code communautaire UEMOA | © aBamako.com par A.S / Archives

(Bénin Révélé Mag) – Le  code de l’artisanat est un instrument précieux de codification, qui est une base de règles permettant de régir le secteur de l’artisanat. L’innovation de celui de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), entré en vigueur le 1er juillet 2014 et la liste des professions viennent soutenir la révolution engagée dans le domaine de l’artisanat qui contribue pour 13 % au PIB du Bénin. L’utilité de leur vulgarisation est admise par les principaux acteurs publics et privés qui se sont appesantis sur son évaluation.

En réalité, l’avènement du code de l’artisanat de l’Uemoa favorise l’amélioration du code béninois de l’artisanat qui avait été axé sur 11 branches d’activités, 42 corps de métiers et 210 métiers. Le coordonnateur du Bureau d’appui aux artisans (Baa), Cyr Davodouny, y voit une harmonisation concrète des politiques étatiques de l’artisanat.

On y distingue par exemple la définition de l’artisan, la problématique de la formation continue et de l’apprentissage, les indications sur la gestion et la construction de la formation, le volet entrepreneurial de l’artisanat, la recommandation de l’accessibilité d’une part du marché public aux artisans, le traitement des artisans dans leur vieillesse, la prise en compte du travail du conjoint (époux ou épouse).

Le Directeur de la promotion de l’artisanat (Dpa), Casimir Degbey, dans un exposé critique qui part du code national à celui communautaire, fait observer le règlement de difficultés et surtout l’arrimage des actes nationaux audit code. L’intérêt particulier de la Dpa à la mise en œuvre adéquate du code de l’union tient aux travaux déjà entamés pour l’effectivité de la participation des artisans au marché public, à la prise commune de certaines décisions et surtout à la synergie de travail entre les différents acteurs qui animent le secteur.

Il a aussi mis un point d’honneur sur la recommandation faite par le code aux communes, de s’approvisionner en meubles auprès des artisans locaux. Quant à Soufianou Imorou, président de l’Union des chambres interdépartementales de métiers du Bénin (Ucimb), il loue cet instrument révolutionnaire et exprime toute la fierté des artisans au regard de l’agilité dans son élaboration en 85 pages de 5 titres, la prise en compte de l’organisation des chambres de métiers, l’intérêt porté au fichier des entreprises artisanales, l’appel à l’obligation de certification et surtout l’exigence faite à la commission nationale de l’artisanat de délivrer la carte professionnelle aux artisans.

Par Bénin Révélé Mag

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