L’édition 2018 des Journées nationales de la gouvernance pour redorer le blason du Bénin à l’international
Ces journées, organisées par l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc) et le Front des Organisations nationales contre la corruption (Fonac), a pour objectif, d’« aller au-delà des sanctions administratives, civiles et pénales pour faire de la restitution des deniers et biens publics détournés, le leitmotiv de la lutte contre l’impunité ».
(Bénin Révélé Mag) – Les travaux de la deuxième édition des Journées nationales de la gouvernance (Jng) ont été lancés le 21 juin 2018 à Cotonou, par Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’Etat, chargé du Plan et du Développement, qui représentait à cette occasion, le président de la République Patrice Talon, en présence des représentants des structures de lutte contre la corruption des pays de la sous-région tels que la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, le Togo, le Burkina Faso et de l’Union africaine.
Ces journées, organisées par l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc) et le Front des Organisations nationales contre la corruption (Fonac), a pour objectif, d’« aller au-delà des sanctions administratives, civiles et pénales pour faire de la restitution des deniers et biens publics détournés, le leitmotiv de la lutte contre l’impunité ».
Le représentant du chef de l’Etat à l’ouverture des travaux a déclaré que « si cet objectif était à vendre, notre gouvernement l’achèterait tout de suite ». Il félicite ces deux structures qui offrent ainsi l’occasion de changer de fusil d’épaule, pour être plus dissuasif, plus effrayant et plus coercitif dans la lutte contre la corruption.
En effet, cette rencontre de haut niveau entre différents décideurs et qui durera deux jours, vise à réfléchir sur la question de la bonne gouvernance afin de restaurer la crédibilité du Bénin à l’international.
Selon le ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané, cette lutte ne peut s’autoriser d’aucune complaisance. Pour lui, l’enjeu n’est pas seulement national. La lutte contribue aussi à la restauration de la crédibilité du pays au plan international. « Les actions de salubrité que nous avons courageusement entamées depuis le 6 avril 2016 au plan de la gestion publique ont valu à notre pays quelques points sur le tableau des classements publiés chaque année par Transparency International », souligne Abdoulaye Bio Tchané.
Pour Siaka Coulibaly, représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement, coordonateur résident des Agences du Système des Nations Unies au Bénin, les objectifs des Jng cadrent bien avec la vision d’Antonio Guterres, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies. Il rappelle que Antonio Guterres considère que « la corruption et l’impunité sont corrosives, accroissent la frustration et annihilent les efforts de développement ».