Le gouvernement travaille à booster l’agriculture biologique et écologique au Bénin
Selon le diagnostic exposé par Marius Aïna, directeur de la Programmation et de la Prospective adjoint du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la pêche, un diagnostic qui n’est somme toute, pas reluisant, le visage de l’agriculture biologique et écologique au Bénin présente environ 1987 hectares de terres agricoles biologiques, équivalant à 0,06% de la superficie agricole nationale, 2355 producteurs et transformateurs biologiques et 9 exportateurs biologiques.
(Bénin Révélé Mag) – Avec pour objectif de faire l’état des lieux et de projeter des actions nécessaires pour le développement l’agriculture biologique et écologique, plusieurs directions du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, ainsi que des coordinations de projet agricole, se sont réunis le 22 novembre 2018 à Cotonou, autour d’un atelier.
Selon le diagnostic exposé par Marius Aïna, directeur de la Programmation et de la Prospective adjoint du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la pêche, un diagnostic qui n’est somme toute, pas reluisant, le visage de l’agriculture biologique et écologique au Bénin présente environ 1987 hectares de terres agricoles biologiques, équivalant à 0,06% de la superficie agricole nationale, 2355 producteurs et transformateurs biologiques et 9 exportateurs biologiques.
Ce tableau se justifie par de nombreuses contraintes d’ordre technique, organisationnel, institutionnel et financier. Il fait savoir que cette agriculture ne devrait pas connaitre en réalité ce sort puisque, explique-t-il, elle est pratiquée avec relativement peu ou sans intrants chimiques pour certaines spéculations.
« Cela constitue un potentiel pour le développement de standard biologique et écologique », précise-t-il. Marius Aïna poursuit qu’elle devrait donc faire objet de promotion, suivant les orientations définies dans le plan stratégique de développement du secteur agricole (Psdsa) au Bénin.
Selon lui, il s’agit d’un document de planification qui définit les grandes orientations dans le secteur agricole pour la période allant de 2017 à 2025, et qui répond aux Objectifs de développement durable des Nations unies. Aussi, rassure-t-il de la volonté du gouvernement de redorer le blason de cette agriculture en créant des conditions pour son émergence.
Toutefois, Marius Aïna fait observer que des défis importants restent à relever, notamment à quatre niveaux. A ce titre, il évoque l’organisation des acteurs autour des chaînes de valeur ajoutée bio et leur professionnalisation ; le développement d’un marché local de consommateurs de produits bio ; le règlement des questions de certification pour accéder à d’autres marchés et l’exploitation de l’ingénierie génétique et des changements climatiques.