Le gouvernement prend des mesures de protection et de sûreté des navires en rade au Port de Cotonou
[Bénin Révélé Mag] – Une mesure supplémentaire visant à rassurer les armateurs qui parcourent le port de Cotonou et leur assurer plus de sécurité a été prise. Il s’agit du décret portant Renforcement des mesures de protection, de sécurité et de sûreté des navires en rade à Cotonou, adopté par le Conseil des ministres en sa séance du 6 novembre 2019.
Cela intervient après le récent acte de piratage perpétré sur un navire au port de Cotonou. Ainsi, le gouvernement ne s’est pas fait prié pour réagir. Le décret signé, formule que « tout navire de commerce, quelle que soit sa nationalité, au mouillage dans les espaces maritimes sous souveraineté de l’État béninois, et plus particulièrement en zone d’attente du port de Cotonou, avec l’accord du capitaine, doit accueillir à son bord une équipe de protection armée à charge de la République du Bénin ».
Les autorités béninoises en prenant cette disposition, ambitionne de contrecarrer toute intention malveillante sur les navires sous son giron, le temps de déployer les mesures prévues pour une sécurité maximale dans les eaux béninoises. Elles ont donc réagi promptement à cette attaque perpétrée dans ses eaux en mettant à contribution ses forces navales dont l’expertise en la matière ne souffre d’aucun doute, pour agir et contenir toute velléité, le temps que l’appui norvégien se fasse sentir.
Car il est à rappeler qu’en sa séance du 10 avril 2019, le Conseil des ministres avait retenu la société norvégienne Vissim A.S « en raison de son expérience, pour fournir des solutions de pointe à notre pays dans le cadre de la protection de sa façade maritime et de certains de ses postes frontaliers terrestres ».
Cette bravoure est à saluer, même si on sait que depuis trois ans, le Bénin a été dans la logique d’anticiper sur toutes les situations préjudiciables qu’il connait. L’avantage ici, c’est que ce déploiement des forces navales vient rassurer les compagnies maritimes et autres navires sollicitant le port de Cotonou.
Par Laurent Adjovi