Le gouvernement autorise une mission de travail pour une meilleure gestion de la coopération transfrontalière
Les Etats d’Oyo et d’Ogun au Nigeria, la ville de Gaya au Niger, celles de Kopiengaau Burkina Faso et de Dapaong au Togo sont les quatre régions retenues, dans lesquelles se déroulera la mission. Le choix de ces régions s’explique par le fait qu’elles sont connues pour être des zones à forte influence de transhumants.

(Bénin Révélé Mag) – Au cours de la séance hebdomadaire du conseil des ministres, tenue le 25 juillet 2018, le gouvernement a autorisé une mission dans quatre régions transfrontalières en vue d’identifier un mode de gestion durable de la transhumance.
Les Etats d’Oyo et d’Ogun au Nigeria, la ville de Gaya au Niger, celles de Kopiengaau Burkina Faso et de Dapaong au Togo sont les quatre régions retenues, dans lesquelles se déroulera la mission. Le choix de ces régions s’explique par le fait qu’elles sont connues pour être des zones à forte influence de transhumants.
C’est que la transhumance transfrontalière non maitrisée a souvent engendré au Bénin des dégâts importants à savoir des blessures graves, des pertes en vies humaines, des destructions massives de cultures et greniers de vivres. C’est déjà dans ce cadre, que le conseil des ministres du 13 décembre 2017 avait pris un certain nombre de mesures pour réduire et maîtriser les dégâts susceptibles de survenir.
Ainsi, la mission autorisée par le conseil des ministres va s’employer à sensibiliser les autorités et les associations d’éleveurs de ces régions, sur les nouvelles mesures prises par le gouvernement béninois en vue de la gestion apaisée de la transhumance. Les discussions porteront sur les dispositions à prendre pour une meilleure coopération transfrontalière en vue d’une gestion plus rationnelle de la transhumance et favorisera la mise en relation des organisations locales et étrangères de gestion de la transhumance.
Il s’agira aussi de discuter des différentes modalités de coopération transfrontalière afin de parvenir à l’élaboration de projets d’accord pour une mise en œuvre effective des solutions identifiées.
Au terme de la mission, les autorités béninoises pourront savoir avec précision les dispositions à prendre pour une meilleure coopération transfrontalière en vue d’une gestion plus rationnelle de la transhumance. Ainsi, des projets seront élaborés pour une mise en œuvre effective des solutions qui seront identifiées.
Il ya lieu ici de saluer et féliciter le gouvernement pour cette démarche inclusive en vue d’une gestion intégrée du phénomène de transhumance qui crée beaucoup de dégâts. Cette mission rassure les populations sur le fait que le phénomène préoccupe au plus haut sommet de l’Etat et qu’on tente d’y apporter une solution globale et structurée. Cela traduit aussi la responsabilité et l’attachement du Président Talon aux relations de bon voisinage. C’est le signe que le gouvernement est attentif aux cris des populations qui souffrent des affres de la transhumance.