[Bénin Révélé Mag] – Le contenu du Programme national de développement 2018-2025 a été présenté aux membres du Conseil économique et social (CES), par une délégation du Bureau d’analyse et d’investigations qu’a conduite Johannes Dagnon, conseiller spécial du président de la République, dans les locaux du Ces, le 14 octobre 2019. Les conseillers l’ont apprécié et ont formulé des recommandations pour une bonne mise en œuvre.
Si les membres du Ces ont sollicité que leur soit présenté du Programme national de développement 2018-2025, c’est que le Ces entend jouer son rôle notamment, attirer l’attention des diverses institutions de la République sur les questions d’ordre économique et social qui lui paraissent contraires à l’intérêt général.
Augustin Tabé Gbian, président du Ces, a rappelé à l’occasion, que la même démarche a été menée en 2017 et elle avait alors permis aux conseillers d’être entretenus sur le Programme d’action du gouvernement (Pag). Ils avaient adressé à l’issue de cela, des recommandations sur les aspects d’ordre économique et social à qui de droit.
« A cette occasion, j’ai pu noter avec bonheur la pertinence des préoccupations exprimées par les conseillers pour mieux comprendre le contenu de cet important document, mais surtout leur souci de contribuer qualitativement à la mise en œuvre des initiatives du gouvernement », a indiqué Augustin Tabé Gbian.
Eugène Dossoumou, membre du Conseil, explique que le Programme national de développement représente un document de stratégie et de référence important qui doit servir de socle pour la mise sur pied du Pag. Il reconnaît que le document qui leur a été présenté, retrace à suffisance les dimensions sociopolitiques de développement qu’il n’a pas manqué de saluer.
« Nous avons été heureux de constater que l’actuel Programme national de développement n’a pas mis de côté le document stratégique Alafia 2025 », s’en est-il félicité. Il s’agit en réalité du 1er document de référence qui a été élaboré et auquel devrait se référer tout document stratégique à élaborer pour un bon développement.
Par Laurent Adjovi