L’Agence nationale de la protection civile vise la réduction des risques de catastrophes par l’actualisation du plan de contingence
Ouverte par Ouorou Baro Mora, représentant du ministre en charge de la Sécurité publique, cette rencontre est prévue pour se dérouler du 07 au 10 août 2018. Pour Ouorou Baro Mora, l’intérêt de mener de front ces deux activités vise à créer un environnement plus sécurisé, facteur d’un développement durable de l’ensemble du territoire national.
(Bénin Révélé Mag) – Avec l’appui du Système des Nations unies, un atelier portant sur l’actualisation du Plan de contingence national (Pcn) et l’élaboration de l’avant-projet de la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes (Snrrc), et organisé par l’Agence nationale de la protection civile (Anpc), se tient depuis le 07 août 2018 à Grand-Popo dans le département du Mono.
Ouverte par Ouorou Baro Mora, représentant du ministre en charge de la Sécurité publique, cette rencontre est prévue pour se dérouler du 07 au 10 août 2018. Pour Ouorou Baro Mora, l’intérêt de mener de front ces deux activités vise à créer un environnement plus sécurisé, facteur d’un développement durable de l’ensemble du territoire national.
En effet, l’actualisation du plan national de contingence, document programmatique d’actions dont le Bénin s’est doté depuis 2009, est un chantier annuel. Selon Ouorou Baro Mora, il est actualisé chaque année, et le présent atelier vise à le mettre à jour au regard de la récurrence des aléas attribués entre autres, en grande partie aux changements climatiques.
Concernant l’élaboration de l’avant-projet de la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes, Ouorou Baro Mora indique que ce chantier traduit la volonté du Bénin d’honorer ses engagements par rapport au cadre d’action de Sendaï, accord signé en 2015 au Japon, à l’issue de la troisième Conférence mondiale sur la réduction des risques de catastrophes.
Le rapport entre les deux ? Selon Aristide Dagou, commissaire divisionnaire de la Police, et directeur général de l’Anpc, le lien entre les deux chantiers est que l’un découle de l’autre. Puisque la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes n’est rien d’autre que l’application au niveau national du cadre d’action de Sendaï, notamment en ce qui concerne la dernière de ses quatre priorités, explique-t-il. Laquelle priorité porte sur le renforcement de la préparation en vue d’intervenir beaucoup plus rapidement en cas de sinistre.
Poursuivant son propos, le directeur général de l’Anpc clarifie : « lorsqu’on actualise le plan national de contingence, on fait de la préparation afin de réduire de façon significative les dégâts des catastrophes que nous pourrions être amené à connaître au cours de 2018 ou en 2019 ».