Le label Sweet Bénin envisage de produire 200 000 bouteilles de jus de pomme cajou en 2018
Mis en œuvre par Techno Serve en partenariat avec Catholic Relief Services, soutenu par le projet Benin Cajù et financé par le gouvernement américain dans un projet quinquennal (2015-2020), le label Sweet Bénin visait par cette rencontre, à informer et échanger avec des partenaires techniques et financiers afin de les amener à s’engagement avec la plateforme.
(Bénin Révélé Mag) – Pour susciter l’intérêt des partenaires sur la pomme cajou au Bénin, Sweet Bénin, un groupement d’intérêt économique créé en mars 2017 et constitué au départ de quatre entreprises béninoises de production de jus de fruit, a organisé une rencontre le 1er décembre 2017, à Dassa. La rencontre a consisté en la présentation du plan stratégique de développement du label en vue de mettre ensemble les actions pour un développement durable de la filière.
Mis en œuvre par Techno Serve en partenariat avec Catholic Relief Services, soutenu par le projet Benin Cajù et financé par le gouvernement américain dans un projet quinquennal (2015-2020), le label Sweet Bénin visait par cette rencontre, à informer et échanger avec des partenaires techniques et financiers afin de les amener à s’engagement avec la plateforme. Car les entreprises béninoises ont besoin, pour un meilleur positionnement de ce produit sur le marché, du soutien et de l’accompagnement de ces partenaires à tous les niveaux de la chaîne, de la production à la distribution.
Pour Adélaïde Laourou, la présidente de label Sweet Bénin, « nos entreprises sont fortement engagées dans la transformation de la pomme et affichent des résultats très éloquents. Nous ne parvenons pas encore à répondre à la forte demande de nos produits provenant du marché ». En cela, il est utile de retenir une approche d’intervention qui permettra de promouvoir les bases d’une synergie d’actions en faveur de cette nouvelle opportunité de création de richesse et d’emplois. Abondant dans le même sens, le coordonnateur adjoint de Benin Cajù, Soulé Abdoulaye Manigui, fait observer que beaucoup de choses pourront changer, en revoyant le niveau de revenu des acteurs de la filière et en créant aussi des emplois en milieu rural.
Sweet Bénin a déjà produit en 2017, 30 000 bouteilles de jus de pomme cajou et envisage pour les mois à venir, « une augmentation de la production de 600 % en 2018, passant ainsi de 30 000 à 200 000 bouteilles de jus de pomme de cajou avec d’autres produits tels la farine de pommes très riche en vitamines ». La production annuelle de pomme de cajou du Bénin étant d’environ 800 000 tonnes.
Il faut faire remarquer que le pays regorge principalement au Centre et au Nord d’énormes richesses telles que le cajou, qui demeure inexploré ou pas suffisamment exploré. Or, la pomme de cajou connaît une transformation en d’autres produits par des entreprises du Bénin. Même si on peut regretter que chaque année en Afrique, plus de 10 millions de tonnes de pomme de cajou soient gâchés en déchets.
Ce regroupement d’entreprises est ainsi décidé à mettre toutes les chances de son côté pour promouvoir et encourager le décollage des produits qui dérivent de la transformation de la pomme cajou en jus. C’est pour cette raison que Soulé Abdoulaye Manigui a insisté à l’ouverture de cette rencontre sur l’adhésion des partenaires techniques et financiers à la vision de développement du label Sweet Bénin.