Bénin Révélé Mag

La fusion des classes dans l’enseignement primaire public pour améliorer les conditions de travail

[Bénin Révélé Mag] – À partir du 16 septembre 2019, jour de rentrée scolaire au Bénin, l’école primaire publique va connaître un profond changement. D’importantes mesures prises au profit de la réforme, relative à la fusion des classes dans l’enseignement primaire public vont permettre d’améliorer les conditions de travail des apprenants et des acteurs pédagogiques concernés.

Exposée à la dernière séance du Conseil sectoriel de dialogue social (Csds), la fusion des classes permettra de mieux prendre en charge les apprenants.

Cette décision, soutenue par les acteurs du secteur éducatif est une solution aux difficultés dans l’enseignement public. Elle prend effet à compter de la rentrée scolaire prochaine et consistera à jumeler des classes à faible effectif et de même niveau afin de mieux s’occuper des élèves. Elle est bénéfique à plus d’un titre, car elle permettra aux apprenants, aux enseignants, bref aux écoles de mieux se porter.

« Des écoles peuvent passer de six à cinq ou à quatre classes ; elles gagneront en infrastructures scolaires et en personnel pédagogique », explique Camille Codjo Tchiakpè, chef de la Région pédagogique 28 (Crp 28). « Avec l’avènement des établissements privés, nous avons constaté une baisse constante de l’effectif au niveau du public », explique-t-il.

Pendant que l’on déplore l’effectif pléthorique au niveau de certains groupes pédagogiques, d’autres se vident progressivement. Les établissements primaires publics de Cotonou ne font pas exception à la règle. D’où l’option du gouvernement de revoir la situation pour permettre de disposer du nombre adéquat d’élèves dans les classes au niveau de l’enseignement primaire public.  

Pour Camille Codjo Tchiakpè, « la mesure tiendra compte des effectifs et des salles de classe dans un même établissement. Il ne s’agira pas de faire déplacer les élèves d’un complexe à un autre. Il sera juste question de déplacer les enfants d’un groupe à un autre afin d’avoir des classes jumelées ; cela n’induira pas un effectif pléthorique au niveau des salles de classe ».

Par Laurent Adjovi

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