Joseph Djogbénou : « La barque pourrait tanguer, mais elle restera bien gardée ! »
C’était à l’occasion de la cérémonie de la passation du témoin entre ces deux personnalités, qui s’est déroulé au siège de l’institution à Cotonou, le 08 juin 2018. Ainsi, à la Cour constitutionnelle, la haute juridiction béninoise, une page s’est officiellement fermée et une autre s’est ouverte.
(Bénin Révélé Mag) – « En ce moment solennel où je vous passe le témoin, il me plaît de vous souhaiter une abondance de succès dans l’accomplissement de votre délicate, mais exaltante mission républicaine. Je voudrais aussi associer le collège des juges à ces souhaits de réussite afin qu’ensemble vous meniez à bon havre le navire de la Cour constitutionnelle dont vous prenez le gouvernail », a exprimé dans son adresse à Joseph Djogbénou, nouveau président de la Cour constitutionnelle, son prédécesseur, le professeur Théodore Holo.
C’était à l’occasion de la cérémonie de la passation du témoin entre ces deux personnalités, qui s’est déroulé au siège de l’institution à Cotonou, le 08 juin 2018. Ainsi, à la Cour constitutionnelle, la haute juridiction béninoise, une page s’est officiellement fermée et une autre s’est ouverte.
Joseph Djogbénou, président entrant, a salué la contribution foisonnante du professeur Holo à la jurisprudence constitutionnelle et annoncé l’ouverture d’une nouvelle ère. Il assure que « la barque pourrait tanguer, mais elle restera bien gardée ». Le nouveau président de la haute juridiction, pour montrer la prééminence de la loi fondamentale et le respect qu’il lui voue, a déclaré : « la Constitution n’est pas un gadget destiné à la satisfaction intellectuelle de quelques-uns. Elle est la gardienne du trésor, trésor de liberté, le trésor des droits individuels dont la gestion est confiée au plus fort, la Cour constitutionnelle », et il ne saurait en être autrement.
A la faveur de cette cérémonie de passage de charges, Edgard Bankolé, représentant du Syndicat des travailleurs de la Cour constitutionnelle, a salué la grandeur du président sortant. En souhaitant bon repos au professeur Théodore Holo, il lui dira : « vous êtes le dernier des pères de notre Constitution qui remet la clé du temple sacré à une relève de qualité ». Celui-ci ne doute d’ailleurs pas de la compétence et du professionnalisme de la nouvelle équipe. Il dit d’ailleurs les savoir capables de remplir la mission qui est la leur.
Une mission que la cinquième mandature, selon lui, s’est efforcée de remplir avec sérénité, confiance et dévotion, dans le respect de l’esprit et de la lettre des dispositions de la Constitution. Il exhorte aussi la nouvelle équipe à faire de la Constitution, sa « Bible » ou à défaut sa vade-mecum.