(Bénin Révélé Mag) – 220 salles de classes vont être construites dans 37 écoles, dans le département de l’Atlantique. C’est qui ressort de l’échange de notes entre Aurélien Agbénonci, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération et Kiyofumi Konishi, ambassadeur du Japon au Bénin. D’un montant de 7,285 milliards de F.Cfa, cet appui du gouvernement nippon à l’enseignement primaire béninois pour la construction d’infrastructures scolaires, a été scellé le 18 décembre 2017 à Cotonou, en présence de Salimane Karimou, ministre en charge des Enseignements maternel et primaire.
Kiyofumi Konishi a rassuré les uns et les autres sur l’exécution du projet. « Nous avons décidé de le financer afin que les enfants du département de l’Atlantique aient des chances considérables d’accès à une éducation de qualité ». Il est convaincu, clame-t-il, « que la bonne exécution de ce projet contribuera à améliorer au fur et à mesure l’environnement des infrastructures scolaires ».
Il faut signaler au passage que ceci n’est pas une première, car le Japon a déjà participé depuis 1996, à la réalisation de plus de 1400 salles de classes au Bénin. Le Japon poursuit son appui au secteur de l’éducation au Bénin. Rappelons aussi que la promotion de l’éducation constitue l’un des axes prioritaires de la coopération entre le Bénin et le Japon.
Le ministre Salimane Karimou s’est réjoui et a formulé sa reconnaissance au peuple du Japon pour cet énorme soutien. Quant à son homologue, Aurélien Agbénonci des affaires étrangères et de la coopération, au nom du gouvernement de la rupture, « l’éducation constitue une priorité pour nous et nous donnons priorité aux plus faibles », déclare-t-il. Il s’est montré rassurant concernant la réalisation de ce projet. Ce projet va en droite ligne avec les ambitions du gouvernement.
« Notre joie sera immense de voir d’ici à deux ans les infrastructures scolaires du département de l’Atlantique dans un état bien renforcé, afin d’assurer les conditions optimales d’apprentissage aux élèves et accroître le goût du travail aux enseignants, ainsi que les autres acteurs », s’est ainsi exprimé le diplomate nippon.