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Jacques Ayadji, remonté contre l’entreprise Ebomaf, suite aux plaintes des populations de l’axe en construction Calavi-Kpota-Houèdo

Cette descente sur les lieux de Jacques Ayadji vise à régler d’importants problèmes sur cet axe routier.

Jacques Ayadji, directeur général des Infrastructures (Dgi) | Photo : © La Nouvelle Tribune

Bénin Révélé Mag –  Depuis un moment, les populations riveraines de l’axe routier en construction Calavi- Kpota-Houèdo se plaignent de leurs situations. En effet, pour moult raisons, elles souffrent, depuis le début des travaux, le martyre. Mis au courant de ces geignements sans arrêt des populations, Jacques Ayadji, directeur général des Infrastructures (Dgi) s’est rendu sans délai, sur l’axe concerné, le 20 Juin 2018.

Cette descente sur les lieux de Jacques Ayadji vise à régler d’importants problèmes sur cet axe routier. Elle permet non seulement, de satisfaire, dans la mesure du possible les plaintes des populations, mais aussi et surtout, entre dans le cadre du suivi rigoureux des chantiers routiers du nouveau départ qu’il a entamé dès sa nomination ; avec pour objectif affiché, zéro éléphant blanc au soir du mandat de Patrice Talon.

En effet, en mai dernier, lors de son passage sur ce tronçon, Jacques Ayaydji avait déjà demandé aux agents de Ebomaf, l’entreprise en charge des travaux, « d’humaniser » un peu plus la conduite des travaux. Mais il a constaté que jusque-là, son appel est loin d’avoir été entendu. On se rend compte par exemple, avec le Dgi, que « les déviations créées dans la cadre de la construction de cette route sont toujours abandonnées, entraînant ainsi des souffrances aux populations ».

L’autorité a en tout cas, été très ferme à l’endroit des responsables de l’entreprise en charge des travaux ; et des solutions ont été trouvées aux préoccupations des populations. Concernant les déviations par exemple, Jacques Ayaydji a demandé qu’elles soient toutes recensées afin qu’Ebomaf procède dans les plus brefs délais à leur remise en état.

Comme la dernière fois, Jacques Ayadji est revenu sur la question des excès de vitesse constatés chez les conducteurs de camion de l’entreprise Ebomaf. Il a cité les cas d’accident dans lequel une jeune dame, à la fleur de l’âge a failli laisser la vie ; et qui n’a dû sa survie qu’au secours d’un expatrié témoin de la scène. Il a donné des instructions fermes pour que soit mis fin au contrat des conducteurs surpris en excès de vitesse.

Par Bénin Révélé Mag

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