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Hydroélectricité : TotalEnergies déniche sa perle rare pour accélérer en Afrique

Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies. © Christophe ARCHAMBAULT/AFP

Publié le 30 juillet 2024 Lecture : 1 minute.

Le géant pétrolier français TotalEnergies a annoncé mardi dans un communiqué, l’acquisition d’un portefeuille de projets d’hydroélectricité en Ouganda, au Rwanda et au Malawi. Le groupe dit avoir signé un accord avec Scatec, une entreprise norvégienne d’énergies renouvelables, pour acquérir « 100% de sa filiale SN Power qui détient des participations dans des projets renouvelables d’hydroélectricité en Afrique, dans le cadre d’une joint-venture (51 % SN Power) avec Norfund et British International Investment (BII) ».

Grâce à cette transaction, TotalEnergies « acquerra en particulier une participation de 28,3 % dans la centrale hydroélectrique de Bujagali, actuellement en opération en Ouganda. D’une puissance de 250 MW, elle couvre plus de 25 % du pic de la demande en électricité du pays ». Il acquerra également « des participations minoritaires » dans deux projets en développement au Rwanda (260 MW) et au Malawi (360 MW), selon le communiqué.

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Au total, le géant pétrolier indique détenir à ce jour des participations dans plusieurs projets d’hydroélectricité d’une capacité brute de 3,7 GW dans le monde : 218 MW « installés » en France (19 MW), au Portugal (33 MW) et en Turquie (166 MW) ainsi que 1,5 GW en développement au Mozambique (projet Mphanda Nkuwa) et 2 GW en développement par Adani Green en Inde.

Cité dans le communiqué, Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, a déclaré que son groupe se « réjouissait de pouvoir ainsi devenir un acteur de l’électricité hydroélectrique en Ouganda, pays où nous développons par ailleurs un projet pétrolier majeur ». Ce méga-projet pétrolier, annoncé en 2022, est vivement contesté par des associations environnementales et de défense des droits humains. Il prévoit 419 puits dans l’Ouest de l’Ouganda, dont un tiers dans le parc naturel des Murchison Falls, une importante réserve de biodiversité.

Un oléoduc de 1 443 kilomètres est prévu pour transporter le pétrole depuis les gisements du lac Albert jusqu’au port de Tanga en Tanzanie.

(avec AFP)

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Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com

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