Publié le 30 janvier 2025 Lecture : 1 minute.
Il avait estimé que des élections législatives ou un scrutin présidentiel pourraient avoir lieu d’ici à la fin de l’année en Guinée – où les militaires, menés par Mamadi Doumbouya, sont au pouvoir depuis septembre 2021. Mais, en cette fin de janvier, Ousmane Gaoual Diallo, le porte-parole du gouvernement, semble avoir changé d’avis.
Le 30 janvier, il a ainsi déclaré qu’il serait « impossible de réaliser toutes les élections en 2025 ». Lors d’un déjeuner de presse, le porte-parole a précisé que le processus débuterait par un référendum constitutionnel, « avant la fin du premier semestre ». « Pour cela, il faut un cadre spécifique, en cours de construction. La deuxième chose, c’est que l’organe de gestion des élections sera prévu dans la Constitution », a-t-il expliqué pour justifier les délais.
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« Si [le scrutin] devait être séquentiel, ça veut dire qu’on ne [pourrait] pas faire toutes les élections en 2025 », a ajouté Ousmane Gaoual Diallo, ajoutant qu’il y avait « plusieurs » scrutins à organiser.
🇬🇳 Assurer un ordre constitutionnel solide, c’est garantir que la volonté populaire s’exprime dans la clarté et la légitimité.
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— Ousmane Gaoual Diallo (@diallousmane) January 30, 2025
Doumbouya candidat ?
La junte s’était engagée à organiser un référendum constitutionnel et à transférer le pouvoir à des civils élus avant la fin de 2024. Aucune de ces promesses n’a été tenue. Le non-respect de cette date a conduit l’opposition et la société civile à critiquer de plus en plus vertement le régime, accusé d’autoritarisme. D’autant que les rumeurs sur la candidature de l’actuel président vont bon train. Ousmane Gaoual Diallo a déjà apporté son soutien à Mamadi Doumbouya, alors que celui-ci n’a pas encore annoncé s’il briguerait la magistrature suprême. La Charte de la transition lui interdit pourtant de se présenter.
Ces dernières semaines, les mouvements en faveur du président (y compris des chansons à sa gloire et un tournoi de football à son nom) se multiplient, parfois parrainés par des ténors de la classe politique.
(Avec AFP)
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Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com