(Bénin Révélé Mag) – Ils étaient trois, Aurélien Agbénonci des Affaires étrangères et de la Coopération, Joseph Djogbénou, garde des sceaux et de la Justice et Adidjatou Mathys du Travail et de la Fonction publique. Ils ont donné dans la salle « fleuve Jaune » du ministère des Affaires étrangères à Cotonou, une conférence de presse, ce 07 décembre 2017. Ces trois ministres se sont exprimés sur le gouvernement de la rupture et sur quelques questions d’actualité.
On retient à l’issue du passage de ces membres du gouvernement du nouveau départ devant les hommes de médias, quelques points marquants.
Sur la mauvaise gouvernance et la lutte contre l’impunité, Joseph Djogbénou dit que le gouvernement ne peut pas rester sans agir. Il explique la justice doit sévir, surtout quand « au dépend de la société l’on siphonne les fonds que l’on met dans une banque privée. Lorsque dans une administration on procède par soi-même au recrutement d’agents contractuels de l’Etat ». Il indique que la justice ne saurait être sélective contre l’impunité. Et aux pourfendeurs, il pose la question suivante : « Pourquoi vous n’avez pas parlé de sélectivité lorsque le président de la République relève de leurs fonctions certaines autorités qui sont d’une proximité relative avec des ministres ». Le garde des sceaux signale que le fait de vouloir lutter contre l’impunité, n’est ni une théorie ou une profession de foi.
Pour son homologue de la fonction publique, Adidjatou Mathys, qui pense qu’« en matière de dialogue social, le gouvernement joue pleinement son rôle », les réformes qu’entreprend le gouvernement pour assainir la fonction publique continueront. Elle soutient que le gouvernement de la rupture s’emploie à solder le passif, non moins énorme et pesant, du régime qu’il a remplacé.
Quant à Aurélien Agbénonci, il a annoncé les visites au Bénin et dans les jours qui suivent, de la Secrétaire générale de La francophonie, Michaëlle Jean et de Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international. Selon lui, l’arrivée de Christine Lagarde au Bénin vient couronner les réformes « audacieuses et courageuses » que le chef de l’Etat et son gouvernement ont initiées. Cette visite selon lui, est la preuve de la bonne perception que l’on a du Benin, sur le plan international. « Les signaux que donne le Bénin au reste du monde sont des signaux intéressants », se réjouit le ministre Agbénonci.
Tous les trois membres du gouvernement sont unanimes sur l’essentiel et ont tenu à le faire savoir. C’est que le pays « commence à aller mieux » !
Par Bénin Révélé Mag