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En Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra poussé à un troisième mandat par ses partisans

Publié le 31 mars 2025 Lecture : 2 minutes.

Les manifestations en sa faveur, pour l’inciter à briguer un troisième mandat, se multiplient depuis plusieurs mois en Centrafrique. Dimanche 30 mars, le président Faustin-Archange Touadéra a participé à la célébration du 9e anniversaire de son investiture. L’événement a été l’occasion de louanges et d’appels à se présenter à l’élection présidentielle de décembre, même si le chef de l’État n’a toujours pas officialisé sa candidature.

Comme chaque année, la cérémonie s’est déroulée dans l’enceinte de l’Assemblée nationale à Bangui, la capitale. Les discours de partis politiques, d’associations et de représentants de la société civile se sont enchaînés avec un objectif : appuyer la candidature à la présidentielle de Faustin-Archange Touadéra, qualifié de « champion », « bâtisseur » ou encore « père de la nation ».

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Selon l’AFP, une foule dense était réunie, et certains arboraient des tee-shirts avec le slogan « Touadéra mon président ». Les interventions à propos du bilan de l’ancien professeur, élu pour la première fois en 2016, puis réélu en 2020, ont été longuement applaudies.

« Marche citoyenne et pacifique » de l’opposition

Faustin-Archange Touadéra a conclu son discours, long de près d’une heure, en laissant le pays dans l’obscurité concernant une éventuelle candidature. « Je me concentre sur mon mandat actuel », a-t-il assuré. Reste que pour contribuer à d’éventuels frais de campagne qui viendraient à servir, Aurélien Simplice Zingas, le ministre de l’Éducation et porte-parole de l’Union des forces de l’opposition (UFDO), ancien opposant désormais rallié au régime, n’a pas hésité à remettre une enveloppe de 2 millions de francs CFA au président.

De son côté, le Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC), opposé à la nouvelle Constitution qui permet au chef de l’État de briguer un troisième mandat, a appelé à une « marche citoyenne et pacifique » vendredi 4 avril. Les opposants souhaitent revenir au texte adopté en 2016. La manifestation avait d’abord été interdite, puis finalement autorisée par le président.

Avant l’échéance présidentielle de décembre, des élections locales et municipales, par deux fois repoussées, doivent avoir lieu fin août.

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(Avec AFP)

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Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com

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