Edouard Ignace Gangni installé dans ses fonctions de président de la Cour d’appel de Parakou
D’abord intérimaire, Edouard Ignace Gangni a été confirmé par le conseil des ministres et succède ainsi à Hubert Arsène Dadjo. Il a été installé le 26 avril 2018, au cours d’une audience solennelle présidée par Ousmane Batoko, président de la Cour suprême, qu’assistait Joseph Djogbénou, ministre de la Justice, Garde des sceaux. On aura également remarqué à cette cérémonie, la présence de plusieurs autorités politico-administratives et judiciaires.
(Bénin Révélé Mag) – « Ce que notre Etat recherche, c’est l’indépendance de la justice à travers celles et ceux qui jugent », s’exprime ainsi, le ministre Joseph Djogbénou, de la Justice, lors de l’installation officielle d’Edouard Ignace Gangni dans ses fonctions de nouveau président de la Cour d’appel de Parakou.
D’abord intérimaire, Edouard Ignace Gangni a été confirmé par le conseil des ministres et succède ainsi à Hubert Arsène Dadjo. Il a été installé le 26 avril 2018, au cours d’une audience solennelle présidée par Ousmane Batoko, président de la Cour suprême, qu’assistait Joseph Djogbénou, ministre de la Justice, Garde des sceaux. On aura également remarqué à cette cérémonie, la présence de plusieurs autorités politico-administratives et judiciaires.
Une lecture du décret de nomination d’Edouard Ignace Gangni a été faite avant les interventions des uns et des autres. Ousmane Batoko a reconnu à l’homme son parcours élogieux et la vingtaine d’années d’expérience qu’il a déjà engrangée. Ces mérites constituent selon lui autant d’atouts, gages de qualités pour réussir sa mission à la tête de cette juridiction. « Il n’y a pas meilleurs témoignages de votre attachement à la justice », a-t-il déclaré. Selon lui, c’est à l’exercice d’un nouveau capitaine de navire qui s’apprête à lever l’ancre, que le nouveau président est convié.
« Un magistrat rentre dans un corps au service de l’Etat. Mais, un juge prend une décision, étant bien entendu que tout magistrat n’est pas un juge et tout juge n’est pas un magistrat », a laissé entendre le garde des sceaux à cette cérémonie.
Onésime Gérard Madodé, procureur général de la Cour suprême, a quant à lui, exhorté le nouveau président de la Cour d’appel de Parakou à travailler à l’amélioration de l’image de la maison justice. Il l’a invité à être un modèle.
Ousmane Batoko n’a pas manqué de remercier le chef de l’Etat, président du Conseil supérieur de la magistrature, pour sa grande sensibilité à l’égard de la justice et sa permanente sollicitude. Il a loué son souci de veiller au fonctionnement régulier et harmonieux des institutions de la République et surtout, celles liées à la justice.