Ecobank et l’Université d’Abomey-Calavi formalisent leur coopération vieille de 13 ans
Maxime da Cruz, recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, a laissé jaillir sa satisfaction : c’est « une coopération particulière. Tout est parti sur une base de confiance et nous avons travaillé et fait le chemin ensemble ».
(Bénin Révélé Mag) – Vieille de treize années, les relations entre le groupe Ecobank et l’Université d’Abomey-Calavi ont toujours été au beau fixe. En effet, même en l’absence d’un cadre formel de collaboration, ces institutions bancaire et universitaire ont eu depuis 2005 une coopération sans complications et elles s’en félicitent. Mais, le 14 septembre 2018, les responsables de ces deux entités ont, à travers la signature d’une convention, formalisé cette coopération.
Maxime da Cruz, recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, a laissé jaillir sa satisfaction : c’est « une coopération particulière. Tout est parti sur une base de confiance et nous avons travaillé et fait le chemin ensemble ». Selon lui, « cette collaboration a été tellement pertinente » qu’on aurait pu se passer d’une convention de coopération. Mais, malgré cette confiance mutuelle et surtout pour davantage servir la cause de la communauté universitaire, les responsables des deux entités ont convenu de mieux asseoir le cadre de collaboration.
Cette formalisation de leur coopération implique désormais, des obligations respectives pour les deux structures. Elle a été décidée à la suite des travaux d’un comité technique investi de la mission d’évaluer le processus en vue de la prise de certaines décisions.
« Nous avions commencé à vivre le phénomène de la massification qui imposait d’entrevoir des mécanismes particuliers de gestion de nos étudiants. Nous sommes convaincus qu’aucune institution ne peut vivre en vase clos et nous avons fait le choix de fonder sur la coopération certaines valeurs », indique Maxime da Cruz, qui a salué l’engagement de la banque, avant de souhaiter que cette coopération se développe pour l’épanouissement des étudiants et étudiantes.
Lazare Noulekou, administrateur directeur général d’Ecobank Bénin, a effectivement rassuré que l’épanouissement des étudiants fait partie des ambitions de sa structure, tout comme la formation de cadres valeureux au profit de l’Afrique, l’engagement au service du développement du continent, etc.
Pour Lazare Noulekou, Ecobank entend ainsi bancariser les paiements, sécuriser les inscriptions, simplifier le paiement des allocations universitaires, etc. « Notre institution n’est pas étrangère à l’Université d’Abomey-Calavi », fait-il observer pour illustrer son imprégnation dans la vie sur le campus.