Bénin Révélé Mag

Ces actions sociales inédites de Patrice Talon dont on parle peu

Deux ans après l’accession de Patrice Talon à la magistrature suprême, malgré certaines critiques sur l’action gouvernementale, des résultats éloquents parlent d’eux-mêmes et en faveur du président de la République.

(Bénin Révélé Mag) – Depuis son accession à la magistrature suprême, le 20 mars 2016, le Chef de l’Etat a pris un ensemble de mesures fortes dont l’objectif est de sortir les Béninois de la précarité. Deux ans après, malgré de nombreuses critiques sur l’action gouvernementale, des résultats éloquents parlent d’eux-mêmes.

Aujourd’hui au Bénin, trois départements ministériels pilotent la politique sociale pensée par le président Patrice Talon et mise en œuvre depuis les deux dernières années par le gouvernement du Nouveau départ dans le seul but d’améliorer les conditions de vie de milliers de Béninois. Il s’agit du ministère des Affaires Sociales et de la Micro-finance ; du ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi ; et du ministère du Travail et de la Fonction Publique.

Chacun à son niveau, conduit un ou plusieurs programmes sociaux complémentaires à ceux menées par les deux autres. Aujourd’hui, de nombreux succès sont enregistrés dans la plus grande discrétion. Un choix fait par le gouvernement dans le souci d’éviter de tomber dans l’autosatisfaction, mais surtout pour sauvegarder la dignité des bénéficiaires des actions sociales. A l’occasion de l’an 2 du gouvernement de Patrice Talon ce mois d’avril, trois ministres ont expliqué aux populations la vision du social et de l’emploi du gouvernement de la Rupture qui se résume comme suit : « Une meilleure responsabilisation des catégories socioprofessionnelles et des couches vulnérables et une égalité des chances pour l’accès à l’emploi ».

Les trois ministres en question sont Bintou Chabi Adam Taro, le ministre des Affaires Sociales et de la Micro-finance ; Modeste Kérékou, le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’emploi et enfin Adidjatou Mathys, le ministre du Travail et de la Fonction Publique.

D’après ces trois ministres, les progrès enregistrés par l’Etat dans le domaine social découlent de la politique d’intervention structurée, méthodique et pertinente adoptée. Grâce à elle, la jeunesse, segment de la population sur laquelle mise le plus le gouvernement bénéficie déjà de nombreuses opportunités de formation et d’entrepreneuriat.

Les femmes ne sont pas en reste. Elles accèdent déjà au crédit qui leur permet de développer des activités génératrices de revenus et de sortir de la précarité. L’égalité de chances pour tout Béninois de n’importe quelle condition postulant à un emploi dans la fonction publique est également déjà une réalité. L’organisation du concours de recrutement a été réformée pour  rendre le processus transparent et crédible. L’administration publique a ainsi été dépolitisée et assainie pour la rendre plus performante.

Le programme ARCH

Pour les couches les plus démunies des secteurs de l’agriculture, du commerce, du transport, de l’artisanat, de l’art et de la culture, le programme ARCH (Assurance pour le Renforcement du Capital Humain) a été conçu. Il englobe quatre services de protection sociale que sont l’Assurance Maladie obligatoire pour tous, le Micro-crédit pour sortir de la précarité, la formation pour être professionnelle et l’Assurance retraite pour assurer ses vieux jours, surtout pour les travailleurs du secteur informel.

Beaucoup d’actes ont été déjà accomplis dans sa concrétisation à savoir l’élaboration du document de projet et son adoption par le Gouvernement en Conseil des ministres. Les études d’opérationnalisation et d’affinement sont lancées, notamment l’étude sur les indicateurs de référence, l’étude coût-panier-financement du volet assurance maladie, l’étude d’opérationnalisation du Volet crédit et l’étude d’identification des besoins en formation des différentes catégories d’acteurs du secteur informel.

Par ailleurs, une mission d’inventaire du patrimoine des structures dont les activités sont intégrées dans ARCH a été lancée. Un dialogue inclusif avec les parties prenantes sur les contours d’ARCH est en cours de mise en œuvre. Le processus d’identification de la population cible de ARCH (pauvres extrêmes et pauvres non extrêmes) est lancé. La phase d’enrôlement des pauvres extrêmes et pauvres non extrêmes, bénéficiaires de l’assurance maladie, démarre au second trimestre 2018. Ce programme est estimé à plus de 300 milliards de francs CFA sur quatre ans.

Aide aux couches vulnérables

Les nombreuses actions ciblées du président de la République en faveur des plus pauvres se déclinent actuellement à travers plusieurs sous-programmes.  Quatre d’entre eux ont mobilisé un total de 36,5 milliards Fcfa.

Dans le combat que mène le gouvernement béninois contre la pauvreté et la précarité, afin de préserver la dignité des plus pauvres, un accent particulier a été mis sur les femmes, les jeunes, les personnes âgées, les handicapées et les ménages. C’est ainsi que le programme d’Autonomisation des Femmes et de la Promotion du Genre a fourni des équipements à 341 groupements de 25 femmes pour la transformation agro-alimentaire et l’artisanat.

Pour cette action, le gouvernement a mobilisé une somme de quatre milliards de F.CFA. Pour les ménages, le programme des Filets sociaux qui a bénéficié d’un investissement de 2,5 milliards de FCFA a déjà contribué à améliorer les conditions de vie de 13.000 ménages.

Pour les couches vulnérables qui englobent les enfants issus de familles dans le besoin, les personnes âgées et les handicapées, le gouvernement a mobilisé trois milliards de F.CFA pour leur venir en aide. Des kits scolaires ont été offerts et des frais de scolarité ont été payés pour 3800 enfants dont 1800 atteints du VIH. Les soins sanitaires et les besoins alimentaires des personnes du troisième âge ont été prises en charge, une assistance multiforme a été apporté à 1500 personnes handicapées.

Enfin, des cantines scolaires ont été ouvertes. A terme, c’est 1.574 écoles primaires du Bénin qui sont concernées pour 352 000 écoliers. L’objectif est de permettre aux enfants scolarisés des zones déshéritées d’avoir un repas chaud par jour. Cette initiative du gouvernement coûte 27 milliards de francs Cfa sur quatre ans.

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Par Bénin Révélé Mag

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