Aurélien Agbénonci en hommage à Kofi Annan : « C’est un homme qui m’a beaucoup marqué »
Ils étaient nombreux à assister à cette cérémonie : diplomates, fonctionnaires onusiens, représentants d’organismes sous tutelle des Nations Unies. Au nom du représentant résident du système des Nations Unies au Bénin, Claudes Kamenga s’est incliné devant la mémoire « d’un digne fils d’Afrique qui a marqué l’humanité tout entière » en se montrant très engagé pour la cause des démunis, des orphelins, etc.
(Bénin Révélé Mag) – « Un homme d’une simplicité déroutante dont on se souviendra autant pour le charme et l’élégance nationale que pour le charisme à toute épreuve et un sens élevé de l’humour ». C’est ainsi qu’a été présenté Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations Unies, décédé le 18 août 2018, par les anciens fonctionnaires onusiens du Bénin, le 24 août 2018, à l’occasion d’une cérémonie à l’effet de rendre un dernier hommage à cet illustre personnalité.
Ils étaient nombreux à assister à cette cérémonie : diplomates, fonctionnaires onusiens, représentants d’organismes sous tutelle des Nations Unies. Au nom du représentant résident du système des Nations Unies au Bénin, Claudes Kamenga s’est incliné devant la mémoire « d’un digne fils d’Afrique qui a marqué l’humanité tout entière » en se montrant très engagé pour la cause des démunis, des orphelins, etc.
Kofi Annan selon Alowe Leo Kabah, ambassadeur du Ghana au Bénin, restera pour son pays et pour l’Afrique entière, « un champion mondial pour la paix et un modèle inspirant de détermination au service de l’humanité ».
Cet acteur de paix et l’homme des réformes qu’il fut au service de la communauté internationale, est né le 08 avril 1938 à Kumasi au Ghana. Premier noir et deuxième Africain à occuper ces fonctions, il a été le septième secrétaire général de l’Onu et le premier à sortir des rangs du personnel de l’institution qu’il a intégré en 1972 par le poste de responsable administratif et budgétaire de l’organisation mondiale de la Santé à Genève.
Aurélien Agbénonci, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, qui a été sous-secrétaire général des Nations Unies, retient de cet homme qu’il appelle « mentor », deux éléments essentiels. Le premier, c’est qu’il a été au sein de l’Onu « l’homme des réformes ». Réformes qui ont notamment permis à nombre de jeunes cadres onusiens d’éclore et de faire parler leur intelligence pour relever les nombreux défis que le monde actuel imposait à l’Onu. Le deuxième élément marquant que retient le ministre, c’est sa détermination à obtenir la paix. « C’est un homme qui m’a beaucoup marqué », confesse-t-il.
Pour Danielle Loff qui a eu l’occasion de servir pendant de longues années au cabinet du disparu, l’ancien patron de l’Onu était un homme exigeant, exceptionnel et humble qui avait le sens de la responsabilité et savait utiliser son sens du management pour résoudre les difficultés. « Son mandat n’a pas été facile, mais il a su travailler pour le consensus et savait prendre son bâton de pèlerin pour parcourir le monde à la quête de la paix », reconnaît cette ancienne collaboratrice.