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Au Bénin, la filière anacarde ambitionne d’emboîter le pas à celle du coton

Il s’agit entre autres de « La filière anacarde au Bénin : situation actuelle, forces et faiblesses organisationnelles », « Les Interprofessions dans le développement des filières agricoles : cas du coton au Bénin » et « Perspectives d’amélioration pour un fonctionnement efficient et une filière anacarde prospère ».

Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche | Photo : quotidien-lematinal.info

(Bénin Révélé Mag) Dans l’optique d’établir le diagnostic de la structure, avec pour ambition de trouver des de solutions pour sa meilleure gouvernance, l’interprofession de la filière anacarde au Bénin (Ifa-Bénin), née le 23 juin 2016 à Bohicon, avec siège à Cotonou, tient un atelier, les 15 et 16 mai 2018 à Parakou.

Les participants à cet atelier ont droit, pendant ces deux jours de travaux, à plusieurs communications. Il s’agit entre autres de « La filière anacarde au Bénin : situation actuelle, forces et faiblesses organisationnelles », « Les Interprofessions dans le développement des filières agricoles : cas du coton au Bénin » et « Perspectives d’amélioration pour un fonctionnement efficient et une filière anacarde prospère ».

A cette rencontre, plusieurs entités y prennent part. Les structures étatiques, les producteurs représentés par la Fédération nationale des producteurs d’anacardes du Bénin, ainsi que les acheteurs regroupés au sein de la Fédération nationale des acheteurs des produits agricoles et tropicaux. Il y a également les transformateurs avec le Conseil national des transformateurs de cajou et les exportateurs représentés par le Conseil national des exportateurs de cajou.

Siaka Kodjo, qui a représenté le ministre de l’Agriculture à cet atelier, a appelé à une interprofession plus efficiente pour un développement accru de la filière. Pour lui, la filière anacarde doit emboîter le pas à celle du coton. Elle est tenue d’effectuer des bonds qualitatifs et quantitatifs sérieux, afin que la production passe de 100 000 à au moins 200 000 tonnes par an d’ici 2021, dont au moins 50 %, transformée au Bénin.

Selon Aténi Achadé, président de l’interprofession, l’Ifa-Bénin peut aujourd’hui se réjouir de disposer d’un certain nombre de documents adéquats pour son fonctionnement. Ce sont autant d’outils de travail tels que ses statuts et son règlement intérieur, son Plan de développement stratégique, le Plan de travail annuel budgétisé pour 2018, son manuel de procédure de gestion administrative, financière et comptable, le document de stratégies de mobilisation de ressources.

Il pense toutefois, que « rien ne sert de courir, il faut partir à point ». Ainsi, ajoute-t-il, « notre ambition est, d’une part, de réunir tous les documents et outils nécessaires et indispensables au bon fonctionnement de l’Interprofession de la filière anacarde du Bénin; et, d’autre part, de disposer de moyens nécessaires qui lui sont propres pour garantir au mieux sa souveraineté ».

Soulé Manigui, directeur adjoint de Techno Serve au Bénin, relève quant à lui, le fait que toutes les faîtières disposent aujourd’hui d’un conseil d’administration. Seulement, « quelle forme d’organisation devrait pouvoir mettre en place l’Interprofession, pour assurer son bon fonctionnement et obtenir la performance attendue d’elle, par rapport au contexte qui caractérise la filière anacarde? », s’est-il interrogé.

Aux participants à l’atelier, il a laissé entendre ceci : « la réponse à cette question est laissée à votre discrétion afin que, dans les années à venir, au regard des défis liés au développement de cette filière que l’interprofession soit en mesure de répondre à la satisfaction de l’ensemble de ses membres ».

Par Bénin Révélé Mag

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