Après l’effondrement du pont de Malanville, le gouvernement prend des mesures pour rétablir la circulation
Lors de cette descente sur le terrain, Alassane Seïdou était accompagné de son homologue en charge de la Défense, Fortuné Nouwatin, et de Hervé Hèhomey, ancien ministre des infrastructures et actuel conseiller spécial aux infrastructures du chef de l’Etat.
(Bénin Révélé Mag) – Une délégation du gouvernement, conduite par Alassane Seïdou, ministre des infrastructures et des transports, s’est rendue le 06 septembre 2018, sur les lieux, suite à l’effondrement d’un pont à l’entrée de Malanville, en provenance de Kandi, bloquant la circulation dans les deux sens sur la route inter-Etats N° 2.
Lors de cette descente sur le terrain, Alassane Seïdou était accompagné de son homologue en charge de la Défense, Fortuné Nouwatin, et de Hervé Hèhomey, ancien ministre des infrastructures et actuel conseiller spécial aux infrastructures du chef de l’Etat.
Constatant l’ampleur des dégâts subis par l’ouvrage, la délégation a envisagé des mesures urgentes pour rétablir dans les plus brefs délais la circulation entre la commune et le reste du Bénin ainsi qu’avec le Niger.
En effet, un pont sur la Sôta en allant vers le centre-ville, s’est effondré sous la pression des eaux des pluies diluviennes qui ne cessent de s’abattre sur le département de l’Alibori. Les dommages subis par cet ouvrage sont tels que son passage a été interdit. Cela occasionnant de longues files de véhicules immobilisés de part et d’autre.
Après avoir visité le pont effondré, la délégation s’est retrouvée pour une séance de travail. Elle a alors exploré avec les techniciens de la direction générale des infrastructures, du génie militaire, de l’entreprise Sogea Satom et les autorités locales, des solutions urgentes pour la reprise du trafic sur ce pan du corridor.
A l’issue de ces discussions, la délégation a proposé trois solutions pour validation par le gouvernement, avant la réhabilitation définitive de l’ouvrage effondré. La première a consisté à identifier deux voies de contournement dont l’une passe par Parakou-Djougou-Porga-Faada (au Burkina Faso) pour aboutir à Niamey-Dosso-Gaya. Quant à l’autre, elle passe par Bodjecali-Illoua-Lolo-Illo-Bagoudo-Kaodji-Koko-Kamba (au Nigeria) pour rallier Gaya, au Niger.
La deuxième solution vise à renforcer le trafic fluvial. Pour ce faire, le ministère de la Défense a pris les mesures pour faire dépêcher un détachement d’éléments des forces navales et de la police fluviale, puis compléter les barques de l’armée déjà déployées afin de faciliter le transport entre les deux rives du fleuve à Malanville.
La troisième solution est de proposer au conseil des ministres la construction d’un pont métallique en remplacement de celui effondré. La construction à base de matériels préfabriqués comme ceux utilisés pour le pont en cours de réalisation à Womey, sera confiée à Sogea-Satom, pour un délai compris entre 30 et 45 jours.