61 directeurs d’écoles sanctionnés pour mauvaise gestion de vivres des cantines scolaires
Selon le compte-rendu dudit conseil, présenté par le ministre Oswald Homeky au cours d’un point de presse, « Malgré des formations initiées à l'intention des gestionnaires des cantines scolaires et en dépit des sanctions infligées à la première vague de directeurs d'écoles mis en cause à la suite du contrôle d’octobre 2017, les missions d'investigations de janvier, février, mars et avril 2018 ont révélé de nombreux autres cas de détournements de vivres (riz, haricot, maïs, huile, pois jaune, sel) ».
(Bénin Révélé Mag) – Une vague de 61 directeurs d’écoles, auteurs de détournements de vivres des cantines scolaires, vient d’être sanctionnée par le Conseil des ministres en sa séance du 12 décembre 2018. Ceci intervient après la première vague de 17 autres mauvais gestionnaires, sanctionnés pour les mêmes raisons, et dont mention a été faite au cours du Conseil des ministres du 18 avril 2018.
Selon le compte-rendu dudit conseil, présenté par le ministre Oswald Homeky au cours d’un point de presse, « Malgré des formations initiées à l’intention des gestionnaires des cantines scolaires et en dépit des sanctions infligées à la première vague de directeurs d’écoles mis en cause à la suite du contrôle d’octobre 2017, les missions d’investigations de janvier, février, mars et avril 2018 ont révélé de nombreux autres cas de détournements de vivres (riz, haricot, maïs, huile, pois jaune, sel) ».
De la présentation de la situation faite par le ministre, il ressort que « de façon générale, le mode opératoire des mis en cause consiste en une majoration frauduleuse des effectifs pour favoriser le prélèvement de quantités plus importantes de vivres ». Réaffirmant sa ferme volonté d’éradiquer l’impunité sous toutes ses formes, « Le Conseil a pris acte de ce compte rendu et saisi cette occasion pour sensibiliser à nouveau les responsables d’écoles et les membres des comités de gestion à leur mission d’éducateurs ».
Oswald Homeky indique qu’«à ces chefs d’établissements, s’ajoutent quelques agents impliqués dans la gestion des stocks au niveau des écoles concernées. Les responsabilités sont à rechercher auprès des personnes mises en cause » et dont la liste figure dans le compte-rendu du Conseil des ministres.
Sur l’ensemble des mis en cause, 17 directeurs d’écoles ont reconnu les faits de détournements, 13 ont reconnu les déficits constatés sans pour autant vouloir en porter la responsabilité, 31 responsables d’écoles se sont abstenus de répondre pour aider la commission à situer les responsabilités et un directeur d’école a vu sa responsabilité dégagée.
Il fait savoir que tenant compte de la détermination du gouvernement en matière de lutte contre l’impunité et l’abus des biens publics, le ministre des enseignements maternel et primaire a déchargé à titre de mesures conservatoires, les directeurs concernés de leurs fonctions.